

Création d'un produit touristique
L'actualité, quels problèmes liés à la destination peut rencontrer mon produit?
Les jeux olympiques représentent l'événement sportif majeur à l'échelle mondiale. Elle a lieu tous les 4 ans et attire des milliers de touristes et spectateurs à chaque nouvelle olympiade.
Cependant, l'afflux de touristes sur une courte période n'a pas que de bonnes répercussions. En 2004 par exemple, les Jeux Olympiques d’Athènes ont couté plus de 2 milliards et n’ont pas augmenté le nombre de visiteurs sur le sol grec après la période des Jeux (Veille Tourisme, 2012). De plus, les coûts ont été plus élevés que prévu et n’ont pas eu les retombées finales escomptées. Il existe donc bel et bien un risque important qui peut freiner certains pays à se présenter comme candidats à l’organisation de cette manifestation sportive., des problèmes rattachés voient régulièrement jour en parallèle. Je pense aussi au boycott qu'ont connus les jeux de Pékin en 2008 à cause du climat géopolitique de la Chine sous tension avec le Tibet qui a impacté fortement sur le nombre de voyageurs. Le cas de Rio ne fait pas exeption à la règle : en effet la coupe du monde 2014 a été fortement décriée par de nombreuses associations humanitaires, préférant voir l'argent de la FIFA et du pays investis autrement que dans la construction de stades de football.
Retard sur l'avancée des travaux
La construction des sites omympiques avaient, un an avant l'ouverture des JO le 5 août, un retard conséquent. Le CIO ne montrait pourtant pas ses inquiétudes. Pour Nawal El Moutawakel en charge du dossier de coordination de Rio 2016, « il y a toujours eu des retards dans la préparation des jeux. Tout retard sera surmonté, nos amis brésiliens travaillent d’arrache-pied. Ils travaillent en totale coordination avec le CIO et des solutions seront trouvées à ces retards pour permettre à tous de faire de ces jeux, des JO exceptionnels. »
Ecologie
La question de la pollution de la baie de Guanabara n’inquiète pas non plus le CIO, « la santé des athlètes est notre priorité et je pense qu’on en fait un peu trop à propos de cette histoire de contamination », estime la représentante du CIO.
Les épreuves de voile se dérouleront dans cette baie, où se déversent les égouts de la ville de six millions d’habitants. « Cette eau c’est tout simplement l’eau des toilettes, des douches et des éviers des habitants de la ville », selon le biologiste américain John Griffith, qui a réaliséune enquête avec Associated Press.
Cette étude révèle que le risque d’infection pour les sportifs est de 99% en ingérant l’équivalent de trois petites cuillères de cette eau contaminée. Le risque de contracter une maladie respiratoire et digestive est presque inévitable. La décontamination de la baie était une promesse faite avant 2009, quand le CIO a accordé à Rio de Janeiro l’organisation des JO 2016. Faute de temps, la ville a décidé de mettre en place des éco-bateaux pour récupérer les déchets flottants. L’enquête pointe également du doigt la qualité de l’eau dans la lagune Rodrigo de Freitas, qui accueillera les compétitions d’aviron et de canoës. Outre ce problème de pollution, c’est une question environnementale qui se pose à quelques kilomètres de la ville.
A Barra da Tijuca, au sud de Rio de Janeiro près du parc olympique, les autorités brésiliennes ont choisi d’installer le terrain de golf sur une zone de protection de l’environnement. Les travaux ont longtemps été bloqués par des manifestants qui dénoncent un crime contre l’environnement. Le projet d’urbanisme a même fait l’objet d’une action en justice, et après une modification de la loi, le terrain de golf et plusieurs immeubles dépassant la taille autorisée auparavant ont été installés. «
C’est terrible pour la biodiversité du lieu, on voit déjà des animaux morts aux abords du golfe, toute la zone a été dévastée. Le pire c’est que les contribuables payent pour ces constructions et que la spéculation immobilière ne va pas s’arrêter là », dénonce Pedro Zeno, un étudiant à l’initiative du mouvement « Golfe para quem ? » (« Un golfe pour qui ? »).
En effet, c’est la grande question que se posent les habitants de Barra, qui jouera au golf une fois les JO terminés ?

Hébergements
Suite à la difficulté de Rio pour fournir des hébergements en vue d'Août 2016, le comité organisateur des JO 2016 de Rio de Janeiro s'est allié à Airbnb pour garantir cet hébergement de milliers de touristes pendant les Jeux olympiques.
C'est la première fois qu'un événement olympique favorise la pratique de la location de logement entre particuliers, qui fait concurrence au secteur hôtelier traditionnel, avec lequel il a également des accords importants. Mais le CIO a exprimé ses préoccupations sur la capacité de la ville de Rio de garantir 40000 chambres d'hôtel dont beaucoup sont encore en construction à moins de 500 jours des Jeux.
Selon certains médias brésiliens, Airbnb aurait été en compétition avec deux autres entreprises pour fournir 20 000 chambres.
Le site, qui revendique 17 millions d'utilisateurs dans le monde, est assez populaire auprès des touristes brésiliens ou étrangers qui visitent Rio, où louerun appartement ou une chambre chez l'habitant y revient en général moins cher que l'option hôtel. Surtout quand les prix flambent en période de grande affluence comme le carnaval ou le réveillon.
Durant le Mondial 2014 ou la visite du pape en 2013, la municipalité de Rio avait encouragé les habitants à héberger les visiteurs, sans toutefois formaliserd'accord avec une quelconque entreprise intermédiaire.
